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Pierre
Froidebise est
né à Ohey (Province de Namur) en
1914. Sa formation sera assurée par
d'éminents professeurs parmi lesquels
René Barbier, Raymond Moulaert et Joseph
Jongen. Il obtint son premier prix d'orgue dans la
classe de Paul de Maleingreau. Il faut, concernant
l'orgue et le chant grégorien, souligner
l'influence de l'Abbé Camille Jacquemin sur
le jeune artiste. Il bénéficia
également de l'enseignement de Jean Absil,
de Paul Gilson et de Charles Tournemire.
Professeur au
Conservatoire Royal de Musique de Liège, il
sera également maître de choeur au
Grand Séminaire de Liège et Organiste
à l'église Saint-Jacques. Excellent
pédagogue, on peut affirmer avec certitude
son influence sur de jeunes compositeurs tels
Philippe Boesmans et Henri Pousseur.
Parti d'un
univers franckiste, il découvre
graduellement Ravel, Stravinsky, Milhaud, trouve
chez eux des modèles de plus en plus
nourriciers et donne alors à ses intentions
une tournure résolument progressiste. C'est
lui qui révéla au public
liégeois la musique dodécaphonique
qu'il utilisa à son tour (Cantate
Amercoeur) à la fin des années
1940, ainsi que d'autres techniques musicales comme
la musique aléatoire qu'il aborde avec la
Stèle pour Sei Shonagon. Esprit
rafiné, d'une grande
culturelittéraire, il s'enthousiasme pour
l'oeuvre de Stravinsky comme pour celle de
l'école de Vienne. Chercheur infatigable, il
se penche particulièrement sur
l'interpréatation de la musique d'orgue
ancienne et publie plusieur recueils dont une
importante Anthologie de la musique d'orgue de
Primitifs à la Renaissance, qu'il
accompagne d'un enregistrement sur disque.
Son oeuvre est
vaste : musique symphonique, musique de chambre et
instrumentale, musique de scène,
opéras radiophoniques (La Lume
amère, La Bergère et le Ramoneur,
etc)
Source
: La Médiathèque
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